En 2020 et 2021, 91% des personnes sondées au Québec ont acquis un ou plusieurs appareil(s) électroménager(s) et électronique(s). En ordre, les cinq appareils les plus acquis sont le téléphone intelligent, suivi de l'aspirateur, de la cafetière/machine à Espresso, des écouteurs/casque audio et du grille-pain.
Le réemploi reste relativement peu populaire puisque 82,1% des appareils ayant connu un bris ont été achetés neufs.
Une personne sur six souscrit à une garantie prolongée à l'achat.
La réparabilité est importante pour près des trois quarts des personnes sondées, ce qui est plus élevé qu'au Canada.
Près de 63% des répondantes et répondants ont vécu au moins une panne ou un bris d'un de leurs appareils dans les deux dernières années. Les problèmes rencontrés sont plus fréquents pour les appareils électroménagers.
La courte durée d'usage avant le bris est manifeste, car la majorité des appareils ayant connu le plus de bris dans les deux dernières années sont, en ordre: l'aspirateur, le téléphone intelligent, la cafetière/machine à Espresso, le grille-pain et le micro-ondes.
Parmi les personnes ayant vécu un bris ou une panne de leur appareil, 25.1% ont choisi la réparation, soit 6.5% de plus qu'au Canada. La réparation professionnelle est l'option la plus populaire.
Le niveau de satisfaction de la réparation est assez élevé: 83.9% des personnes sondées se disent satisfaites ou très satisfaites.
Les informations recherchées sur la réparation concernent majoritairement des questions financières, mais aussi la garantie, l'autoréparation ainsi que les coordonnées de spécialistes de réparation. Cette recherche se fait le plus souvent en ligne.
La moitié des individus sondés au Québec a une image assez positive du domaine de la réparation, soit 15.6% de plus qu'au Canada. La confiance des Québécois et Québécoises interrogé(e)s envers le secteur de la réparation est toutefois modérée.
La perception du phénomène d'obsolescence programmée est assez élevée au Québec et plus présente qu'au Canada, car 50.9% pensent que, dans la majorité des cas, les AEE sont conçus pour ne pas durer alors que cette proportion est 46.4% à travers le Canada.
Les motivations à faire réparer sont surtout environnementales, mais les bénéfices économiques d'une telle pratique arrivent deuxième position.
En ordre d'importance, les deux principaux freins à la réparation des appareils électroménagers et électroniques selon les personnes sondées au Québec sont la perception de l'irréparabilité des produits, ainsi que les coûts de la réparation.
Tous les leviers à la réparation proposés reçoivent un niveau d'appui assez élevé, mais les actions à mettre en place par les fabricants liées à la conception des produits et aux coûts de la réparation récoltent le plus d'appui. Le niveau d'appui global aux solutions proposées est plus élevé qu'au Canada.